Clermont-Ferrand ° C
dimanche

La Capitainerie garde le cap

00h05 - 18 février 2019 - par Info Clermont Métropole
La Capitainerie garde le cap
C’était le 16 décembre. Au piano Arnaud Lauras, à la flûte Michel Lavignolle, à la batterie Elvire Jouve, aux lumières Catherine Reverseau, au son Guillaume Bequet et à la photo André Hébrard © André Hébrard - © CULT_CAPITAINERIE

[caption id="attachment_226334" align="aligncenter" width="640"] C’était le 16 décembre. Au piano Arnaud Lauras, à la flûte Michel Lavignolle, à la batterie Elvire Jouve, aux lumières Catherine Reverseau, au son Guillaume Bequet et à la photo André Hébrard © André Hébrard[/caption]

La salle de spectacles de Joze défend un projet artistique et humain depuis 25 ans.

Le Sémaphore, la Vague, la Baie des Singes, la Jetée… Le champ lexical de la mer a le vent en poupe dans les lieux culturels du Puy-de-Dôme. Mais la première salle à jeter l’ancre fut la Capitainerie. C’était en 1994, à Joze. Le spectacle inaugural rendait hommage aux sauveteurs en mer. Le nom fut tout trouvé. Cette salle fut également l’une des premières du Puy-de-Dôme à ouvrir en milieu rural. Depuis, elle a vu passer de beaux poissons. Entre 20 et 25 dates par an depuis 25 ans, la pêche est plutôt bonne. Arnaud Lauras, la figure de proue de ce petit navire d’une centaine de places, a traversé des mers d’huiles comme des tempêtes déchainées, mais il est toujours arrivé à bon port. Il faut dire que sa marchandise vaut le détour. « Les spectacles que nous proposons se prêtent bien à cet espace et en tirent parti. Entre les artistes et les spectateurs, la Capitainerie instaure une relation de proximité, pas de consommation » souligne ce pianiste, raconteur et comédien, qui revendique une acoustique « à hauteur d’homme. »

« Qualité »

Théâtre, chanson, poésie, danse, performance… La salle jozelaire (« de Joze ») joue la carte de la diversité. Mais elle ne garde dans ses filets que le fin du fin. Arnaud Lauras se souvient avec émotion des concerts de la grande Paule-Andrée Cassidi et de Gaia Quatro. Mais il y en a eu tant d’autres… D’ici et d’ailleurs. « Nous accueillons les artistes en fonction de leur qualité, pas du public qu’ils drainent » insiste-t-il. A la fois lieu de résidence et outil d’action culturelle, la Capitainerie a vu s’agréger autour de son projet de nombreux acteurs locaux, mais également des « consomm’acteurs » engagés dans la défense de l’art. Le Département du Puy-de-Dôme, la commune de Joze et la Région apportent aussi de nécessaires subventions. Arnaud Lauras précise qu’il s’agit de la seule saison culturelle de la communauté de communes Entre Dore et Allier. « Des discussions sont en cours pour qu’elle devienne réellement partenaire du projet » précise-t-il. La Capitainerie ? Un phare indispensable pour lutter contre les assauts répétés de l’amer…

Un 22 février en chansons

Une guitare, deux voix, un paysage… Aurélie et Verioca baladent leurs chansons sur un fil tendu qui va de la France au Brésil. Elles ouvrent de petites fenêtres sur les maux du monde, partagent leurs coups de gueule, de foudre, de cafard et de cœur. Avec elles, on embarque sans hésiter le temps d’un voyage qui va du rire aux larmes. A découvrir le 22 février à 21 heures en partenariat avec « On connaît la chanson. »Suivront Sophia harpiste (16 mars), Jacques Bertin (21 et 23 mars) et le KO d’Ali (28 mars). Toutes les infos sont sur www.capitainerie.org

0 commentaires
Envoyer un commentaire