Un city guide 100 % musiques actuelles permet de découvrir Clermont-Ferrand sous l’angle de la pop-culture.
Eculés les guides touristiques ? On n’en est pas là. Mais pour attirer une nouvelle clientèle à Clermont, peut être plus urbaine, peut être plus jeune aussi, Clermont Auvergne Tourisme et Europavox viennent de lancer un city guide 100 % musiques actuelles, « Muzicity Clermont. »
« La musique est un élément que le monde du tourisme a rarement pris en compte. La raison pour laquelle le nouvel office de tourisme métropolitain a souhaité se lancer dans cette aventure, c’était au titre d’une innovation particulière : celle d’inscrire notre métropole dans la lignée de la promotion touristique musicale » souligne Vincent Garnier, directeur de l’office de tourisme métropolitain, pour qui la musique participe à « façonner » l’identité clermontoise. Pour lui, ce projet incarne une triple innovation : technologique, stratégique et managériale.
A l’origine de cette belle idée, on retrouve François Missonnier, le directeur d’Europavox. L’envie lui est venue en écumant - sous l’angle musical - des métropoles comme Vienne, Athènes, Bruxelles ou Vilnius. « Ça m’a fait réaliser qu’il y avait vraiment une communauté d’esprit dans les énergies, dans les ambiances, mais à chaque fois avec la singularité de chaque territoire » soulignait-il la veille du lancement officiel à l’Electric Palace.
35 adresses
Disponible uniquement sur Internet, ce guide digital recense 35 (bonnes) adresses pour passer un weekend électrique dans l’ancienne capitale du rock. Tout le monde n’y est pas : le journaliste musical Nico Prat, qui s’est collé à l’exercice, a choisi ce qu’il estimait être le meilleur. La sélection, juste mais subjective, fera donc autant d’heureux que de malheureux. Mais elle est amenée à évoluer…
On y trouve des restos (Le Sisisi, Bouillon Tigre…), des bars (Le Chapelier Toqué, The Salvation Jane…), des clubs (Le Baraka, One O One…), des boutiques (Spliff, Rolling Rock…) et bien sûr de chouettes endroits pour vivre live, comme La Coopé, Le Tremplin ou le Raymond Bar. « Muzicity Clermont » donne aussi quelques idées de balades, comme le parcours Space Invaders, et les coups de cœur de quelques figures locales (Thomas Kahn, Morgan Imbeaud, Didier Veillault…)
Le design du site, tout comme le teaser de présentation, concocté par Biscuit Production, dépoussière l’image qu’on peut avoir de Clermont-Ferrand. On aime l’idée de pouvoir écouter une playlist 100 % locale en parcourant le site. Si le succès est au rendez-vous, ce premier « Muzicity » sera décliné dans d’autres métropoles européennes. « Nous avons essayé d’être innovant et de montrer une facette de la métropole qui n’est pas forcément connue » précise Roger Gardes, président de Clermont Auvergne Tourisme. Pour écouter Clermont-Ferrand, rendez-vous sur www.clermontauvergnetourisme/muzicity
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