Steven Seksek incarne la têtede liste des Patriotes à Clermont
Il veut s'imposer comme le candidat de la jeunesse lors de ces Municipales. A 30 ans, ce Clermontois qui a grandi dans un quartier avant de partir ailleurs, élevé par une maman seule, revendique son étiquette d'homme de droite. Steven Seksek le dit ouvertement : il veut aussi lutter « contre l'extrémisme » de ses anciens amis du Rassemblement National. Il se dit « souverainiste mais pas nationaliste. » Petit-fils de Pied-noir et vice-président de l'Union des Patriotes français juifs, porteur de valeurs issues « d'une gauche sociale et d'une droite économique », cet ancien militaire s'engage donc sous la bannière des Patriotes, le mouvement porté par Florian Philippot.
Pour cette campagne, Steven Seksek a organisé son programme autour de trois grands thèmes : la sécurité, l'écologie et le référendum d'initiative citoyenne (RIC). Sur le premier thème, le candidat souhaite rattacher le directeur de la police municipale au maire. « Une police ne peut être efficace que si elle bénéficie d'informations. » Il plaide également pour une meilleure formation, pour un doublement des effectifs - « voire même les tripler » - la création de deux brigades canines et un rapprochement avec la police nationale. Il veut aussi étendre la vidéo-surveillance sur la place de la Poterne et à Montferrand, un quartier « dont personne ne parle ». Enfin, il accordera une priorité au combat contre les violences faites aux femmes ainsi qu'au harcèlement scolaire.
Sur le volet énergétique et écologique, Steven Seksek souhaite utiliser les 30 % d'eau potable qui proviennent de la Faille de Limagne pour fabriquer de l'électricité, laquelle serait ensuite revendue à EDF. « L'idée serait d'alimenter nos propres bâtiments publics en énergie. » Selon lui, il est aussi possible de récupérer les gaz à effet de serre présents dans les égouts en investissant dans des échangeurs calorifiques. Au niveau de l'aménagement de l'espace public, il poursuivra le travail du maire en rendant piéton un large secteur situé des lycées à la place Delille. « Enfin, je propose de végétaliser la place de Jaude en créant une grande allée de jardin. »
Au niveau du Référendum d'initiative citoyenne, qui est pour lui « un avis consultatif donné aux citoyens, la base même de la démocratie », Steven Seksek entend bien redonner la parole au peuple. Le futur stade Montpied ? « Transformons cette question en RIC ». Il chargera également « les associations gavées d'argent public » d'animer la ville.
Parmi ses autres projets, l'ancien karatéka ambitionne de mieux défendre la culture sportive - « Nous sommes une ville de champions » - de supprimer les logements sociaux à ceux dont les enfants commettent des délits ou encore de se battre pour la protection des animaux.
A ceux qui voudraient importer le conflit israélo-paslestinien à Clermont, Seksek répond sèchement : « cela ne nous concerne pas. Ce n'est pas notre guerre. »
S'il est élu, Steven Seksek promet « d'être le maire de tous les Clermontois » et pas seulement « le maire d'un parti. » Sa liste « 100 % citoyen, osez Clermont-Ferrand » se positionne comme la « variable intelligente » du Rassemblement national, un parti qu'il veut contrer à l'occasion du scrutin. « Je veux me proposer comme la vraie alternative des droites indépendantes. Je ne veux pas que les gens sombrent dans un RN extrémiste, fasciste, et une droite molle vendue à la République en marche. »
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