Cécile Coulon nommée présidente de l'association Clermont 2028
Quelques semaines après la présentation du logo signé par le créateur Jean-Charles de Castelbajac, la candidature de Clermont-Ferrand et du Massif Central s'engage à présent dans une nouvelle étape : celle de l'écriture du dossier qui devra être déposé auprès de l'Europe en 2022.
Pour cela, elle a reçu un renfort de poids. La romancière et poétesse Cécile Coulon a été nommée à la présidence de l'association Clermont 2028.
« Aujourd'hui, j'ai un pied au milieu des volcans et l'autre au milieu de la scène littéraire, malheureusement trop parisienne a expliqué la romancière. J'ai envie que ces deux mondes se rejoignent ! Je voudrais être un porte-parole, la voix de ma ville et de ma région pour montrer à tout le monde que des idées jaillissent au milieu des volcans. »
Terre du milieu
Comme pour Jean-Charles de Castelbajac, Cécile Coulon sait que l'impact de cette jeunesse clermontoise est un atout. C'est aussi pour ça qu'elle a accepté cette mission.
« On est venu me chercher, on me l'a proposé, j'ai eu du temps pour réfléchir précise-t-elle. Le territoire est vaste pour cette candidature, on change de paysage tous les 30 kilomètres. Pouvoir soutenir, promouvoir et incarner une candidature qui va s'incarner en Terre du milieu, c'était parfait pour moi. J'avais envie de passer au-delà de la fiction. J'ai toujours beaucoup parlé du lien que l'on entretenait au lieu de naissance ou aux lieux ruraux, mais via la fiction. Le faire en vrai au service de cette ville c'est une chance. »
Le maire de Clermont-Ferrand, Olivier Bianchi, se félicite dans un communiqué de voir « une femme, jeune, romancière, poétesse, à la tête de l'association de candidature en rupture avec les usages, attribuant volontiers la présidence des candidatures à des hommes issus du monde économique. »
atouts
Pour Cécile Coulon, Clermont et sa région ont des atouts culturels déjà bien en place sur lesquels elle peut construire. « Malgré l'enclavement, l'éloignement ou le climat parfois, il y aune offre culturelle tous les soirs à Clermont et ses alentours. Nous avons réussi à intégrer des facteurs naturels d'un territoire à protéger avec des facteurs culturels à mettre en place. Il y a un gros travail du volet culturel de toute l'équipe pour voir accès aux œuvres en intérieur et en extérieur. »
Elle affirme aussi sa confiance dans le projet : « On est outsider, j'y crois. Certains rigolent un peu mais c'est déjà un atout car on n'est pas attendu, c'est déjà une surprise donc on peut faire ce qu'on veut, développer ce que l'on veut. On n'a rien à perdre avec des lieux incroyables. Même si on ne l'a pas on aura construit pendant plusieurs années sur des supports qui vont durer dans le temps. »
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