Le cinéma hispanique se refait une toile
La 21e semaine du cinéma hispanique se tiendra du 1er avril au 8 avril au cinéma le Capitole, place de Jaude. Avec une programmation très recherchée qui encore une fois n'a rien à envier aux plus grands festivals.
Le dernier festival international du court métrage en avait fait son pays ambassadeur. Ce n'est pas un hasard car le cinéma espagnol et hispanique en général fourmille de pépites à consommer sans modération pour s'échapper de cette morosité ambiante.
Après sa 20e édition, qui s'est déroulée en septembre à cause du Covid, c'est déjà la 21e semaine du cinéma hispanique qui se tiendra elle du 1er avril au 8 avril au cinéma le Capitole, place de Jaude. Encore une fois, l'association Ciné Hispanique et sa présidente Espéranza Munoz ont fait un gros travail de recherche pour proposer une programmation très riche et variée, tant dans ses origines (7 nationalités représentées) que dans ces thèmes et ces styles.
Dès la soirée d'ouverture le 1er avril, la barre est placée très haut avec en avant première « El buen patron », une comédie de Fernando Leon de Aranoa avec Javier Bardem. Ce film a été nominé par 26 Goyas dont celui du meilleur film espagnol. La projection sera suivie d'une dégustation.
Le lendemain, le samedi 2 avril à 20 heures, il y aura une autre avant première avec « Competencia oficial » de Mariano Cohn et Gaston Duprat avec Pénélope Cruz, Antonio Banderas et Oscar Martinez.
Musique
Ce film sera précédé d'un concert du groupe Alma Loca. Il a reçu le Lion d'or du meilleur réalisateur à Venise. « C'est une critique du milieu cinématographique, un film dans le film » explique Espéranza Munoz.
La musique, c'est aussi le thème de la séance musicale du 5 avril à 18 h 15 en partenariat avec l'association « Traces de vie » intitulée « Trance ». Un documentaire musical réalisé par Emilio Belmonte qui nous plonge au cœur de la fusion jazz et flamenco avec le maestro Jorge Pardo. Karine Blanchon viendra le présenter.
Ensuite, le festival aura deux exclusivités venues de Séville et de Madrid. Le premier pour la soirée spéciale réalisateur avec la comédie dramatique et romantique « Una vez mas », de Guillermo Rojas le 5 avril à 20 h 30 précédée d'une interview du réalisateur retransmise à l'écran (Séance supplémentaire le jeudi à 16 heures).
L'histoire se passe à Séville : « C'est clin d'œil aux trente ans de l'exposition universelle de Séville 92 et des Jeux olympiques de Barcelone mais aussi de la capitale européenne de la culture pour Madrid la même année rappelle Espéranza Munoz. J'ai eu la chance de trouver ce film. C'est un jeune réalisateur, Guillermo Rojas, qui a fait du court métrage mais c'est son premier long. C'est un film très sympa. »
Le 6 avril, il y aura une soirée ciné conférence avec « El Camino » d'Ana Mariscal, précédée d'une conférence sur Ana Mariscal et Miguel Delibes menée par Virginie Giuliana.
évasion
« Ce film est sorti à Cannes en version restaurée et il a été présenté dans la section Cannes classique précise Espéranza Munoz. Je suis contente car il est tiré du roman écrit par Miguel Delibes. On pourra en parler avec la conférencière Virginie Giuliana. »
L'Espagne était à l'honneur du dernier Festival international du Court métrage de Clermont-Ferrand et l'association a sélectionné sept courts métrages qui reflètent la richesse et la diversité du cinéma espagnol des vingt dernières années : El Corredor, Democracia, Farrucas, Petite équipe, Rodilla, Eramos Pocos et Cinco estrellas.
Ces courts sont présentés par Marie Boussat. C'est une première qui apporte de la nouveauté.
Quatre films ont été sélectionnés à Cannes dans la quinzaine des réalisateurs comme « El Camino », « Employé patron », un thriller uruguayen qui se passe dans les terres agricoles, Clara sola, un film costaricien ou encore Libertad.
« Jesus Lopez, je l'ai vu au festival de Biarritz et il a eu l'Abrazo de Oro et nous avons pu l'avoir grâce à nos connaissances expliquait Espéranza Munoz. Karnawal, un film de Juan Pablo Félix se passe lui entre la Bolivie et l'Argentine. C'est un film rare, un film fiction d'un réalisateur moins connu. »
Les enfants aussi auront droit à leur projection les dimanche 3 et mercredi 6 avril à 16 heures avec le film d'animation péruvien « Ainbo » en version française. Cette belle histoire sur la déforestation de la forêt amazonienne est suivi d'un atelier pédagogique et d'un goûter.
La soirée de clôture le 8 avril à 20 heures est dédiée à la rétrospective « Habana Blues » précédée du court métrage « Matrimoine culinaire » par les étudiants de première année EIFE (Études Interculturelles Franco Espagnoles) suivie du prix du public et d'un cocktail.
Plusieurs avant-premières sont également prévues plusieurs fois durant cette semaine : Jesus Lopez, Employé patron, Libertad, Clara Sola, Karnawal, les Repentis (deuxième meilleur film au Goya) et les Invisibles.
Il faut en profiter, le Cinéma hispanique vous offre une deuxième tournée en quelques mois.
cinehispanique.fr
0 commentaires