Michael Jones : « Les chansons que Jean-Jacques nous a léguées sont des standards »
Le compagnon de route de Jean-Jacques Goldman revient chanter avec une quinzaine d'artistes les plus belles chansons de la personnalité préférée des Français dans « L'Héritage Goldman », le samedi 18 mars au Zénith d'Auvergne à 20 h 30.
Comment se passe cette tournée ?
Nous avons fait quatre concerts en septembre dont deux à Paris et c'est grâce à ces concerts que nous avons voulu faire une tournée car l'Olympia s'est vendu en quelques jours. Cela a donné l'idée à la production de faire une tournée. Il a fallu repenser tout le spectacle pour faire une tournée. Erick Benzi est le réalisateur de deux albums qui a donné la première trame du spectacle de la tournée. Cela a été un travail d'ensemble entre les artistes, Eric et moi pour créer le set actuel. Avec Erick, on s'est rencontrés à l'Olympia pour le 25e anniversaire de la fin de Beatles. Il était dans le groupe Canada. Comme Jean-Jacques et moi étions fans on a invité le groupe en tournée avec nous sur la première grosse tournée d'été. C'est là qu'on a vu que l'on aimait les mêmes musiques, la même façon de travailler. Et on a continué jusqu'à aujourd'hui. Comme avec Gildas Arzel et Jacques Veneruso.
Ce n'est pas un tribute ?
Non c'est tout sauf un tribute ! Il y a beaucoup de tribute mais ils font du copié collé de Jean-Jacques Goldman. Là, c'est un tribute de chansons pas de l'artiste. Nous les faisons autrement et chaque jeune artiste sur notre troupe de 14 personnes chante ses chansons à sa manière. L'idée vient de Michel Boulanger et Cyril Prieur qui ont contacté Erick. Je suis tombé dedans par hasard mais je me suis retrouvé dans cette tournée avec beaucoup de joie. Le projet est fabuleux.
C'est un peu la bande originale de votre vie ?
Pour moi, c'est redécouvrir les chansons autrement et prendre du plaisir à les faire autrement. Je n'ai jamais arrêté de jouer ! L'an dernier j'ai fait 80 concerts. Et depuis 2003, date de la dernière tournée avec Jean-Jacques, je n'ai jamais cessé de faire des concerts et des albums. C'est juste une autre aventure qui est plus prenante car je la partage avec beaucoup de jeunes artistes et c'est génial.
Qu'en pense Jean-Jacques Goldman ?
Je n'ai pas posé la question à Jean-Jacques mais je sais ce qu'il pense car il a fait la préface du disque. Mais je ne le dirai pas (rires).
Il y a de la voix, des guitares, du gospel... C'est un vrai show ?
Nous faisons des chansons de gospel mais nous les avons remaniées car c'est fait pour chanter dans les églises. On a adapté les chansons aux zéniths donc c'est plus rock ! Les artistes du spectacle, quand ils ne chantent pas une chanson, ils viennent faire les chœurs du gospel.
Il y a plusieurs générations sur scène comme dans le public ?
Oui, c'est étonnant. Au premier concert à Caen puis durant les autres aussi, il y avait quatre générations. Et ils connaissent tous les chansons par cœur ! Nous n'avons pas intérêt à les décevoir (sourires).
On connait les grands tubes de Goldman mais y-en a-t-il des moins connus qui parlent tout autant au public ?
À part une ou deux chansons, les gros tubes sont dans un medley de 15 minutes car on ne peut pas toutes les faire. Bien sûr, on en chante d'autres car il y en a tellement. Le choix n'était pas facile. C'est le public et la scène qui nous ont fait faire ces choix.
Vous êtes un peu le leader de cette troupe ?
J'ai ce rôle-là sur la tournée, Erick aussi. Je suis mis en avant mais chaque personne sur scène ou dans l'équipe technique a un rôle important. Je ne suis pas plus important que les autres, excepté pour la promo (rires).
En faisant ce spectacle, avez-vous redécouvert des chansons ?
J'ai surtout découvert que les chansons que Jean-Jacques nous a léguées, car c'est pour ça que cela s'appelle « L'Héritage Goldman », sont devenues des standards et on peut les faire autrement. Ce n'est pas toujours facile comme « Je te donne » par exemple. Mais on l'a fait ! Certaines, on ne pouvait pas les changer. Mais le fait que ces jeunes artistes talentueux arrivent à les chanter avec des voix modernes cela donne une autre façon de faire. Déjà avec Carole (Fredericks) et Jean-Jacques, nous les modifions et on aimait bien écouter les autres versions comme celles de Melgroove. Elles se sont appropriés les chansons avec des versions fabuleuses. Comme dans Génération Goldman. Je suis très content de revenir à Clermont-Ferrand. Et nous aurons une artiste de Clermont avec nous sur scène : Mélissa Rivière. Elle a gagné un concours pour venir chanter avec nous. Nous avons chanté avec elle, et c'est fabuleux. Elle est très talentueuse.
Billetterie sur www.arachnee-concerts.com
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