Cyclistes, brillez !

[caption id="attachment_219646" align="aligncenter" width="800"] Vélocité 63 et Prévention Maïf Puy-de-Dôme ont distribué des accessoires aux cyclistes sur la place de Jaude.[/caption] Eclairages actifs et passifs sont indispensables pour être bien vu à vélo. Une campagne nationale a fait étape à Clermont, en attendant la mise en place du futur schéma cyclable métropolitain. A Copenhague, la part modale du vélo est de 55 %. A Clermont-Ferrand, d’après une étude de l’INSEE parue au mois de janvier, seulement 2,7 % des actifs utilisent le vélo pour aller travailler, loin derrière Grenoble (15,2 %), Lyon (5,9 %) et même Villeurbanne (4,7%), pour ne citer que trois villes de la région. Il faut dire que l’état du réseau cyclable clermontois est particulièrement dissuasif, à moins d’aimer pédaler au milieu des bus et des voitures. D’où la nécessité pour les cyclistes de bien se faire voir, dans les deux sens du terme, d’ailleurs. Sinon, gare à l’accident… Dans le cadre de la campagne nationale « Cyclistes, brillez ! », organisée partout en France par la Fédération des Usagers de la Bicyclette (FUB), l’association Vélocité 63 et Prévention Maïf Puy-de-Dôme ont distribué gratuitement il y a quelques jours sur la place de Jaude des gilets fluo, éclairages led, écarteurs de danger et autres adhésifs réfléchissants pour les adeptes de la petite reine. L’occasion pour Serge Fabro, président de Vélocité 63, de rappeler certaines mesures de bon sens, mais aussi quelques obligations légales… Chaque vélo qui roule de nuit – ou dans de mauvaises conditions d’éclairage – doit par exemple disposer d’un phare et d’un catadioptre blanc ou jaune à l’avant, d’un phare et d’un catadioptre rouge à l’arrière, de réflecteurs visibles latéralement et de réflecteurs de pédale. C’est le code de la route qui le dit. Celui qui ne respecte pas ces obligations s’expose à une amende de première classe. Si le gilet fluo est obligatoire hors agglomération depuis 2008, ils sont de plus en plus nombreux à le porter en ville, davantage pour des questions de sécurité que d’élégance… Idem pour le casque : obligatoire pour les enfants de moins de douze ans, son utilisation se démocratise chez les adultes. Et pour cause : une chute à vélo ne pardonne pas. [caption id="attachment_219647" align="aligncenter" width="789"] « Se déplacer sans éclairage augmente le risque d’accidents » S. Fabro[/caption]

Un schéma cyclable en vue