Guy : ma vie sans Johnny
[caption id="attachment_219903" align="aligncenter" width="800"] Guy Duret, à son domicile, entièrement dédié au chanteur, ici avec le Livre d’Or et la marque indélébile sur l’avant-bras gauche écrite par Johnny lui-même.[/caption] Comme des centaines de milliers de fans dans toute la France, la vie de Guy Duret s’est arrêtée le 6 décembre 2017. Témoignage… Incrédule. Anéanti. Brisé… La voix encore cassée, Guy est assis dans la cuisine de son appartement. Derrière lui, sur BFM TV, les images de Johnny Hallyday tournent en boucle. Cette nuit, comme beaucoup d’autres fans en France, il n’a pas dormi. Ce matin, les mots ont du mal à sortir. Comme coincés dans l’arrière gorge. Ses pensées vagabondes. En guise de paroles, il montre le nom et le prénom du chanteur écrit sur son avant-bras. L’épitaphe a été réalisée par Johnny Hallyday lui-même. C’était le 27 octobre 2015. Dans une des loges du Zénith d’Auvergne. Le plus beau jour de sa vie. « Johnny m’a regardé dans les yeux et il m’a dit : t’as un stylo ? » Guy ne s’est pas fait prier. Il avait même prémédité son coup. « J’avais acheté un feutre indélébile. » Chez lui, dans son appartement clermontois, tout respire Jean-Philippe Smet. Pas une pièce qui ne soit consacrée à l’idole des jeunes. Des milliers d’objets, glanés ici et là, au fil des décennies. Amassés comme des reliques. Certaines pièces sont rares. Très rares même. Comme ce 45 tours de « Que je t’aime en japonais », quasi introuvable. Il possède également le Livre d’or (mais aussi ceux de platine et d’argent) consacré au chanteur. Plus de 10 kilos sur la balance. Et même le faire part du baptême de Jade… C’est dire. [caption id="attachment_219904" align="aligncenter" width="800"] En octobre 2015, une nouvelle rencontre dans les loges du Zénith d’Auvergne.[/caption]
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