De Clermont à Kaboul

[caption id="attachment_220178" align="aligncenter" width="800"] Le CHU et la fac de médecine vont enseigner la chirurgie cardiovasculaire à des médecins afghans.[/caption] Une délégation afghane était dernièrement à Clermont-Ferrand pour signer un accord de coopération avec le CHU et la faculté de médecine. Objectif : ouvrir d’ici cinq ans un service public de chirurgie cardiovasculaire et de réanimation postopératoire digne de ce nom à Kaboul. Jusqu’à présent, cette spécialité n’était exercée que par trois hôpitaux privés dans le pays. « Le problème, c’est que c’est payant. Les plus pauvres n’y avaient pas accès » précise Ahmad Shaiq Nadeemy, professeur associé à l’institut de maladies cardiaques de l’université de sciences médicales de Kaboul. L’Afghanistan injectera près de 5 millions de dollars dans ce projet. De son côté, le CHU de Clermont-Ferrand se chargera d’accueillir et de former une douzaine de personnes. La coopération vise également à organiser des manifestations communes, à donner des équipements et des consommables, mais également à faciliter la prise en charge d’une dizaine de patients afghans par an. Tous avec des pathologies lourdes. Pourquoi Clermont-Ferrand ? Parce qu’Ahmad Shaiq Nadeemy y a été formé entre 2010 et 2011… « C’est aussi une aventure humaine » confie le professeur Kasra Azarnoush, coordinateur de ces échanges avec Kaboul.