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Plus de vie en Auvergne-Rhône-Alpes

09h29 - 08 janvier 2018 - par Info Clermont Métropole
Plus de vie en Auvergne-Rhône-Alpes
Auvergne-Rhône-Alpes est l’une des régions françaises où l’on meurt le plus tard

[caption id="attachment_220218" align="aligncenter" width="800"] Auvergne-Rhône-Alpes est l’une des régions françaises où l’on meurt le plus tard[/caption] Selon l’Insee Auvergne-Rhône-Alpes, 67.100 habitants d’Auvergne-Rhône-Alpes sont décédés en 2016, soit 11 % des décès français. Auvergne-Rhône-Alpes est l’une des régions françaises où l’on meurt le plus tard : un quart des décès concerne des personnes de 90 ans ou plus, contre 16 % en 1996. La moitié des hommes décèdent aujourd’hui avant 79 ans, et la moitié des femmes avant 87 ans. Vingt ans plus tôt, cet âge médian était de 74 ans pour les hommes et 84 ans pour les femmes. Autre bonne nouvelle : la région présente le taux de mortalité avant 65 ans le plus faible de France avec l’Île-de-France. Il existe toutefois de fortes différences entre les départements, en raison de l’environnement, du mode de vie, de la catégorie socio-professionnelle ou du niveau de vie des habitants. Ainsi, le Cantal est l’un des départements où la proportion de décès est la plus forte en raison de la structure plus âgée de la population.

Tumeurs

Comme au niveau national, les tumeurs sont les premières causes de décès dans la région. Les décès sont plus nombreux en hiver, notamment chez les personnes âgées, qui meurent davantage à cette période de l’année de suites de maladies respiratoires ou de chutes. A l’inverse, les jeunes de moins de 30 ans décèdent plus en juillet et août, souvent de morts violentes (accidents). Pour un décès survenu avant 30 ans, on en dénombre 54 au-delà de 75 ans. Selon l’étude régionale de l’Insee, 53 % des décès constatés en 2016 se sont produits à l’hôpital ou dans une clinique, contre 21 % à domicile et 15 % en maison de retraite. Les lieux de décès diffèrent selon l’âge et le sexe du défunt. Les décès de jeunes enfants et des adultes de plus de 30 ans se produisent principalement en milieu hospitalier. Alors que 20 % des décès féminins ont lieu en maison de retraite, ce n’est le cas que de 10 % de ceux des hommes. Elles sont en effet beaucoup plus nombreuses en maison de retraite que les hommes, du fait de leur espérance de vie plus élevée, de leur plus fréquent veuvage et d’une perte d’autonomie souvent plus élevée à âge égal.

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