Impôts sur le revenu : mode d’emploi
[caption id="attachment_222447" align="aligncenter" width="800"] Patrick Sisco et Jean-Jacques Villette.[/caption] Quelques jours après la conférence de presse du ministre de l’Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin, la direction départementale des finances publiques du Puy-de-Dôme a présenté la campagne de l’impôt sur le revenu 2018. Voici une synthèse de ce qu’il faut retenir… L’impôt sur le revenu dans le Puy-de-Dôme. En 2017, plus de 372.000 foyers ont souscrit des déclarations de revenus dans le département. 173.648 ont été imposés (46,60 %), 198.604 ont été non imposés. Si 53,38 % des foyers ont souscrit leurs revenus sur Internet (+ 17 % par rapport à 2016), ce chiffre accuse un léger retard par rapport à la moyenne nationale (55,6 %). Enfin, le produit de l’impôt sur le revenu dans le Puy-de-Dôme s’est élevé à 507 millions d‘€. En comparaison, l’IR au niveau national a généré 73 milliards d’€ de recettes fiscales pour l’Etat. Campagne 2018, le calendrier pour déclarer. Elle est ouverte depuis le début du mois d’avril. Dans le Puy-de-Dôme, les foyers qui effectuent une déclaration en ligne (impots.gouv.fr) ont jusqu’au mardi 5 juin minuit pour le faire. Pour les déclarants papier, cette limite est avancée au jeudi 17 mai minuit (le cachet de La Poste faisant foi). Rappelons que les usagers dont le revenu fiscal de référence 2016 est supérieur ou égal à 15.000 € doivent obligatoirement déclarer en ligne cette année. Une seule exception : s’ils ne disposent pas d’accès à Internet. Mais il est possible de le faire et de se faire aider dans un centre des finances publiques grâce à des micro-ordinateurs en libre-service (Clermont-Ferrand, Ambert, le Mont-Dore, Issoire, Riom, Thiers), et dans les sous-préfectures. Les avantages de la déclaration sur Internet ? « On dispose d’une aide à la déclaration, d’un accès facilité aux déclarations annexes, d’un délai supplémentaire pour déclarer. On peut aussi corriger sa déclaration, connaître le montant de son impôt et avoir accès aux nouveaux services », résume Patrick Sisco, Directeur départemental des finances publiques. [caption id="attachment_222448" align="aligncenter" width="800"] Dans le Puy-de-Dôme, les déclarants papier ont jusqu’au jeudi 17 mai minuit pour remplir leur déclaration, pour la déclaration en ligne, c’est mardi 5 juin minuit.3[/caption] Les bons réflexes à avoir. La direction des services fiscaux rappelle la conduite à tenir au moment de remplir sa déclaration. Il faut ainsi vérifier les données préremplies, corriger les inexactitudes, compléter éventuellement les éléments manquants (coordonnées bancaires, états civils des enfants, etc.) et bien penser à signer sa déclaration. Enfin, attention à la fraude et aux arnaques sur Internet. « Lors de votre déclaration en ligne, c’est le seul moment où l’on va vous demander un RIB (RICE). L’administration fiscale ne demande jamais ce document par e-mail ou par téléphone », avertit Jean-J acques Villette, responsable de la division des particuliers et missions foncières. Le prélèvement à la source. « L’impôt s’adapte à votre vie », c’est le slogan de cette campagne déclarative 2018. Le ministère du budget l’a axé notamment sur la mise en place du prélèvement à la source à partir du 1er janvier 2019. Lors de leur déclaration en ligne, les contribuables auront immédiatement leur taux de prélèvement à la source et pourront exercer leur option pour un taux individualisé ou la confidentialité vis-à-vis de leur employeur dès la fin de la déclaration grâce à un lien direct vers le service : « Gérer mon prélèvement à la source ». Selon Patrick Sisco, le prélèvement à la source va se développer sur toutes les sources de revenus. « Mais au final, la somme à payer sera la même ». Pour les petits patrons et commerçants qui s’inquiètent d’un éventuel surcroit de travail au niveau de l’entreprise lié au nouveau dispositif, le directeur départemental s’est voulu rassurant : « Tout est automatisé dans le logiciel de paye. Ce n’est pas le comptable de l’entreprise qui va le faire. Ce n’est pas l’employeur non plus qui va donner des informations fiscales. L’employeur recevra un taux d’imposition, il l’appliquera, c’est tout. Si ce taux ne convient pas au salarié, il faudra aller voir son centre des finances publiques. Point. »
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