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La Région soutient les commerçants

14h27 - 04 mars 2019 - par Info Clermont Métropole
La Région soutient les commerçants
Jean-Pierre Brenas devant la vitrine brisée du magasin, près de la rue Blatin

[caption id="attachment_226473" align="aligncenter" width="640"] Jean-Pierre Brenas devant la vitrine brisée du magasin, près de la rue Blatin[/caption] Comme une trentaine de commerces du centre-ville clermontois, la boutique « La marche du Temps » a fait elle aussi les frais des violences commises en marge de la manifestation des Gilets Jaunes. Un immense panneau de bois aggloméré obstrue aujourd’hui la plus grande vitrine de ce magasin de chaussures, défoncée par quelques individus dont on imagine toute la finesse d’esprit et la gentillesse de coeur… « Mais je n’ai pas subi de vol car nous avions pris quelques précautions. Au total, les dégâts sont évalués à 7.000 euros », déplore pourtant Julie Prolhac, la gérante indépendante, qui a repris l’enseigne il y a un an seulement. Depuis le début des manifestations au mois de novembre, cette dernière a fait ses comptes. La baisse du chiffre d’affaires oscille entre 50.000 et 80.000 euros. Difficile à avaler… Face à la détresse de certains commerçants, la Région Auvergne Rhône Alpes a décidé d’apporter une aide d’urgence. Présent au cœur de la boutique la semaine dernière, Jean-Pierre Brenas a détaillé le dispositif imaginé par l’exécutif régional. « Il se décline à deux niveaux. D’une part, une aide directe pour la prise en charge des frais matériels, d’autre part, une aide indirecte sous la forme d’un prêt à taux zéro afin de permettre aux commerçants de franchir le cap », a expliqué le conseiller régional, avant de préciser que l’octroi de l’aide était soumis à conditions (dépôt de plainte, déclaration du sinistre à l’assurance, baisse du chiffre d’affaires d’au moins 20 % entre le 1er novembre 2018 et le 31 janvier 2019...) Si Jean-Pierre Brenas a également plaidé pour que l’Etat abandonne une partie de ses recettes fiscales et sociales, il a demandé au maire de la ville, Olivier Bianchi (avec sa casquette de conseiller municipal sur la tête cette fois), qu’il accorde un dimanche travaillé supplémentaire aux commerçants « dans la foulée de la braderie de printemps ». Histoire de tenter de rattraper, si c’est encore possible, le chiffre d’affaires perdu depuis le début du mouvement…

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