L’eau, cette ressource à préserver

« Eau, source de vie ! Tu es celle que l’on recherche dans le soleil, celle qui donne la verdure. Là où tu es, les êtres sont fiers. Là où tu manques, les êtres se fanent. La survie de l’humanité est liée à ta présence. » Ce texte est extrait d’une poésie écrite par un écolier du Burkina Faso. Il est affiché, avec des dessins et des photos, sous le préau de l’école élémentaire Victor-Hugo de Clermont-Ferrand, située dans le quartier de la Fontaine-du-Bac.

Au milieu de cette exposition sur le thème de l'eau figure une grande fresque réalisée par les élèves, sous l’œil professionnel du grapheur Mathieu Bonnet, alias Motte. Sur cette fresque, deux façons de vivre l’eau : l’une occidentale, facile d’accès, opulente, l’autre burkinabè, forcément plus rare et respectueuse. « Cette fresque permet de présenter deux cultures et deux modes d’approvisionnement différents en eau potable » précisait Inès Zanga, référente éducative au sein du groupe scolaire, le jour du vernissage. C’est elle qui a porté ce beau projet d’ouverture et de sensibilisation, en lien avec les équipes d’enseignement et d’animation.

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Une des prochaines étapes sera l’organisation d’une visio-conférence avec une école du Burkina Faso. « A travers ce projet, il s’agit aussi de s’ouvrir à la culture de l’autre et d’apprendre à le connaître » insiste Luce Dossat de l’association H2O Sans Frontières, partenaire de l’opération. Cette association est soutenue par Clermont Auvergne Métropole à hauteur de 20.000 € afin de réhabiliter des forages à destination d’écoles et de dispensaires ruraux burkinabè, mais également de mener des actions d’éducation afin de lutter contre l’obscurantisme et de freiner l’exode rural. « Le monde auquel nous aspirons est de coconstruire entre toutes les cultures de la planète pas uniquement entre occidentaux » insiste Jean-Pierre Wauquier, président de H2O Sans Frontières.