Clermont-Ferrand 9° C
jeudi 21 novembre

Lucas Tauzin : "LASM ? Un choix facile et rapide à faire"

16h34 - 04 septembre 2024 - par Recueillis par Guillaume BONNAURE
Lucas Tauzin :
A 26 ans, Lucas Tauzin a encore beaucoup de choses à montrer offensivement.

L'ancien ailier du Stade toulousain vient d'arriver à l'ASM. Avant de faire à nouveau parler ses appuis, le Landais de 26 ans nous parle de ses premières semaines en jaune et bleu et de sa nouvelle vie en Auvergne.

Lucas, quel bilan faites-vous de vos premières semaines à l'ASM ?

Cela se passe bien, le groupe vit bien et sur le terrain, on a encore quelques automatismes à trouver mais la préparation était là pour ça. Cela fait plaisir de se lancer dans cette aventure qui promet d'être riche. Je connais Pierre Fouyssac ou Sébastien Bézy qui étaient à Toulouse, cela aide. Je connaissais le « petit » Léon Darricarrère qui est de Mont-de-Marsan. Mais tout le monde est sympa et ouvert avec ceux qui arrivent. On est réunis par la même passion donc c'est plus facile de s'intégrer.

Pour vous, signer à l'ASM après ces années au Stade toulousain, c'est une façon de rebondir ?

Appelez cela comme vous voudrez car je sais ce que je vaux et ce dont je suis capable. J'ai fait 7 saisons à Toulouse, j'ai eu des hauts et des bas et j'arrive ici sans esprit de revanche. J'arrive avec de l'humilité, pour travailler, continuer à progresser et apporter tout ce que je pourrais à cette équipe pleine de talents. Rejoindre l'ASM, c'est un choix qui a été facile et rapide à faire.

Avec l'envie de faire remonter ce club tout en haut ?

Forcément on a envie de remettre l'ASM à la place qu'elle mérite et que les supporters méritent. Je veux vite enchaîner les matches, prendre du plaisir et apporter à cette équipe.

Qu'est-ce qui change par rapport au Stade toulousain ?

Tous les clubs travaillent de la même manière à quelques points près. Ici il y a une culture du travail mais il va falloir se démarquer pour être différent. Bien sûr, il faut réapprendre et assimiler les lancements. Les séances de musculation du bas du corps piquent un peu plus peut-être... le staff veut des joueurs avec de grosses « cannes » donc on pousse et on a des courbatures (rires). Au niveau du staff, Christophe (Urios) prend du recul lors des séances mais dans la manière de voir le rugby, ce sera assez similaire à ce que j'ai connu à Toulouse.

Pouvez-vous nous parler un peu de votre parcours ?

J'ai commencé le rugby à Saint-Sever dans les Landes. Je suis parti au Stade montois à 14 ans. J'étais très attaché à mes potes, à mon territoire... j'ai eu du mal à partir mais à 18 ans je suis allé au Pôle de Talence durant 2 années. J'ai fait ma dernière année au Pôle Espoirs de Marcoussis en étant surclassé et après j'ai signé à Toulouse. J'ai fait toutes les équipes de France jeunes jusqu'à la Coupe du monde des moins de 20 ans avec des joueurs plus âgés mais aussi celle que l'on a remportée à Béziers en 2018 avec la génération de Romain Ntamack.

Puis vous avez passé 7 ans à Toulouse ?

Oui avec 90 matches environ, quelques blessures, des hauts et des bas, des bons matches, des moins bon... une carrière de rugby en fait. Mais j'arrive à Clermont hyper motivé, enthousiaste et très content de changer d'environnement et de découvrir de nouvelles personnes et de nouvelles façons de travailler. Je suis très heureux de ce qui se profile à l'horizon.

Vous avez pu visiter la région ?

Oui, j'ai vu la cathédrale, la Place de Jaude, la Victoire et j'ai goûté une truffade ou deux, manière, mais pas trop car à la pesée les coachs ne vont pas être contents. J'ai monté le Puy-de-Dôme, j'aime me balader dans la nature mais c'était dur, cela m'a surpris. Cela change mais j'ai grandi dans la campagne, je ne suis pas dépaysé. J'aime peindre aussi quand il fait mauvais. Ange Capuozzo est meilleur que moi en peinture (sourires). Cela m'occupe, je joue à la PlayStation ou je réfléchis à des projets. J'aime bien faire du padel hors saison, de la Pala (pelote basque), du tennis...

Vous avez hâte de débuter contre Pau le 7 septembre ?

Je n'ai pas l'impression d'être arrivé il y a peu de temps. C'est ça qui peut être une force. On verra la suite mais pour l'instant tout va bien. Il y a un bon groupe avec de la profondeur. Il y a de la qualité, on a envie, on a tous hâte que cela commence.

0 commentaires
Envoyer un commentaire