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Faux plafond : la solution pratique

09h12 - 30 janvier 2024 - par Info Clermont Métropole
Faux plafond : la solution pratique
2 types de faux plafonds : plafond tendu ou plafond suspendu avec plaques de plâtre.

Que ce soit pour camoufler les installations électriques ou rénover un plafond trop abîmé, la pose d'un faux plafond est une solution idéale, mais qui nécessite néanmoins un peu de technique...

Pour abaisser la hauteur d'un plafond, dissimuler une isolation, camoufler les installations lumineuses ou la climatisation, la création d'un faux plafond est utile à de nombreux égards. C'est aussi une solution plus économique pour rénover son plafond totalement décrépi. Mais c'est une opération périlleuse qui demande des bases solides en bricolage et surtout l'aide d'une tierce personne.

Tendu ou suspendu

Il existe deux types de faux plafond : le plafond tendu et le plafond suspendu. Le premier est simplement réalisé à partir d'une toile en PVC thermo-extensible qui s'étire et s'assouplit au contact de la chaleur. Cette solution a l'avantage de proposer toute une déclinaison de finitions : mat, satiné, laqué, métal, daim, translucide etc. pour répondre à tous les besoins d'aménagement. C'est l'alternative idéale pour camoufler un plafond en mauvais état sans se lancer dans de gros travaux. Son coût dépend de chaque configuration car la pose d'un plafond tendu se fait généralement sur mesure et sur devis, mais comptez entre 50 et 100 € le mètre carré.

Le plafond suspendu, lui, est constitué de lames de bois ou de PVC, de plaques de plâtre et de briques à plafond. Il se pose sur une structure métallique et permet de dissimuler câbles, gaines et autres installations inesthétiques. Il a également l'avantage d'offrir une bonne isolation phonique et thermique. Côté prix, il reste plus avantageux que le plafond tendu car les plaques de plâtre sont généralement bon marché. Comptez ici environ 15 € le mètre carré.

Complexe

La technique de pose du plafond tendu n'a rien de bien sorcier pour un bricoleur aguerri. La toile en PVC se fixe à n'importe quelle hauteur sous le plafond d'origine. Mais attention, le plénum, c'est-à-dire la distance entre le plafond et le faux plafond, doit être au minimum de 2,5 cm. Il suffit ensuite de tendre à chaud la toile de mur à mur et de la clipser dans les profilés eux-mêmes fixés aux murs. Le plafond tendu est donc tout indiqué dans les configurations un peu biscornues ou avec des angles.

Il est en revanche plus complexe de poser un plafond suspendu.

L'intervention de professionnels est conseillée, notamment pour intégrer les gaines et les câbles électriques au plafond. Ici, il faut d'abord monter une ossature métallique sur laquelle viendront se fixer les plaques de plâtre grâce à des vis autoperçantes. Pour cette étape, étant donné que vous serez perché en hauteur, mieux vaut se faire aider ou utiliser un lève-plaques que vous pourrez louer en magasin.

Ensuite, lorsque les plaques sont posées, il faut procéder aux finitions. Il sera nécessaire de jointoyer entre les plaques et d'appliquer un enduit spécial sur les vis afin de bien les camoufler. Attention, l'enduit doit être appliqué en très fine couche pour ne pas créer d'épaisseur supplémentaire. Après séchage et ponçage, il sera temps de peindre !

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