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Métropole : plus de caméras dans les Zones d'Activités Économique

15h20 - 25 juin 2024 - par Julien POIREAU
Métropole : plus de caméras dans les Zones d'Activités Économique
Le centre de supervision urbain de Clermont-Ferrand sera renforcé par 2 nouveaux agents dans les prochaines semaines.

3 millions d'euros sont et seront investis par la métropole, depuis 2020 et à l'horizon 2028, pour équiper les ZAE (Zones d'Activités Économiques) en caméra de surveillance. 58 nouvelles caméras seront installées en 2024 dans la métropole, portant le total à 251 caméras d'ici la fin d'année. Sylvain Casildas, maire d'Aubière et Vice-président chargé des Zones d'Activités Économiques à Clermont Auvergne Métropole nous détaille ce plan.

Clermont Auvergne Métropole mutualise et accélère sur la question des caméras de surveillance à destination des Zones d'Activités Économiques. Entre 2020 et 2024, 1,8 million d'euros ont été investis, portant le nombre de caméras à 251 dans les ZAE. À l'horizon 2028, de nouvelles zones seront couvertes, avec un budget de 1,2 million d'euros pour de nouvelles caméras, dans de nouvelles ZAE. Le centre de supervision urbain de Clermont-Ferrand sera renforcé par 2 nouveaux agents dans les prochaines semaines. Sylvain Casildas, maire d'Aubière et Vice-président chargé des Zones d'Activités Économiques à Clermont Auvergne Métropole nous détaille ce plan.

Pourquoi installer des caméras dans les ZAE ?

Car c'est à la fois un dispositif de prévention, et on sait qu'une zone équipée est moins victime de délinquance. Et c'est aussi un outil de résolution pour les enquêtes, et avec l'appui des images, on peut remonter des filières et des coupables.

Les moyens de la métropole sont mutualisés autour des caméras ?

C'est un point clé et c'est ce qui fait la force de Clermont Auvergne Métropole. On fait partie des rares métropoles à être allé aussi loin en termes de mutualisation. La métropole s'est saisie du sujet de sécurité. On utilise le centre de supervision urbain de Clermont-Ferrand, pour déporter les caméras de vidéoprotection, et on travaille avec toutes les polices qui, elles, interviennent sur le terrain avec la police nationale, quand cela nécessite une intervention des forces de l'ordre. L'intérêt de continuer à déployer, c'est d'avoir le maillage le plus fin, pour éviter le phénomène de déplacement. Comme on est sur un système extrêmement opérationnel, on le veut aussi en capacité de s'adapter pour veiller à ce qu'il n'y ait pas de trous dans la raquette.

En complément de la vidéoprotection, quels sont les autres gestes pour limiter les vols ?

On apporte notre capacité financière, technique et technologique à travers la vidéo protection. On met aussi en place régulièrement des réunions de sécurité avec les entreprises pour rappeler les bons réflexes : on ferme bien le portail de l'entreprise, les portes, les véhicules... Ça ne parait rien, mais ce sont ces petits gestes au quotidien qui permettent aussi de créer de la sécurité. On travaille avec les forces de police et les entreprises qui relayent les bons réflexes à leurs collaborateurs.

Des agents de la ville de Clermont sont derrière les caméras de 9 heures à une heure du matin. Que se passe-t-il le reste de la nuit ?

Après une heure, le système bascule sur la Police nationale. On a donc bien une continuité de sécurité, et on a bien dans une mutualisation et une articulation, ou chacun à sa plage horaire et son moment. Comme cela, la sécurité est garantie à n'importe quel moment du jour ou de la nuit, et n'importe quel jour de la semaine.

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